Permaculture, une oeuvre incomplète ?

Ça fait un moment que je vous observe et que vous je lis les amoureux des orties. Pour m'intégrer j'ai même été jusqu'à pourrir mes douces paumes au jardin par bio-mimétisme. Je viens de finir les deux bibles, B.Mollison "permaculture" et D.Holmgren "permaculture" (on se fait pas trop chier avec les titres hin...).

Bon la théorie j'en ai assimilée assez, pour retirer avec une pointe de honte, mon pin's "I'm a happy permaculteur". J'ai un potager vaguement perma, mais je suis sympathisant du mouvement à défaut de pouvoir disposer des 2,7 hectares par têtes (indispensables pour prétendre au titre). Comme ici on est 4 sur 240 m², c'est plié pour nous. Rage et désespoir.

Grand mal m'a pris, il a fallu que j'aille aussi faire un tour chez les collapsos, re-Rage, re-désespoir.

Résultat, maintenant j'ai un tableur excel en tête, avec tout un tas de variables fluctuantes qui me pourrissent la vie, plus j'apprends et plus je deviens con.

Comme j'ai en plus une forte appétence pour le fumé délicat de la merde politique, et que maintenant avec toutes ces conneries, je ne peux plus penser à un truc sans me mettre à le croiser avec l'ensemble des données de ma base personnelle, truffée d'inexactitudes éclairées, j'ai l'impression d'avoir le cerveau qui tourne sous Windows 10. L'horreur pour le fervent supporter de Linux que je suis.

On ajoute à ça une compréhension approximative de la physique quantique et des sciences en général et ma tête est devenue une collocation pour Bogdanov sous acide.

Je ne vais même plus faire l'effort de chercher à déterminer avec des mots mon état psychologique avec tous ces paramètres, je serai capable d'approfondir mes notions linguistiques. Déjà que la coupe pleine déborde de litres de gouttes en trop et que l'étincelle qui allume le vase ressemble plus à une torche à acétylène...

J'ai même poussé le masochisme à me sadiquer de l'intérieur.

Bon j'en reviens à ma chronique.

Il manque deux choses à la perma.

Un volet cul, parce que tout ça c'est beau et plein de bons sentiments, mais question stouquette c'est super léger, voir chiant. À croire que vous pratiquez la scissiparité. Un vrai couvent. Même moi, j'ose pas trop déconner avec ça de peur de choquer les comestibles et autres saloperies de limaces. Ça baise pas beaucoup au milieu des épinards, dommage ça ferait peut-être rougir les radis plus rapidement. Je dis ça, je dis rien. C'est une sorte de tabou, bon, je prends acte. Mais c'est relou, je vous le dis.

Le deuxième truc qui va pas, et moi je vous le dis comme je le pense, c'est le volet social: Comme si le monde était composé de Bisounours altruistes (asexués qui plus est).

Dans la vraie vie, c'est le bordel pour s'entendre et ce comprendre, et comme par magie, dès qu'on passe dans le jardin perma tout le monde devient soudainement gentil et beau sans jamais jeter un petit coup d’œil aux fesses du voisin, ou au décolleté de la voisine. Franchement...

En vrai, il y a un troisième grand nom de la permaculture qui n'est jamais cité: Sun Tzu.
Et question patates, ce dernier est un maître.

On en parle pas parce que c'est des hippies qui ont écrit la suite permaculturelle, mais en vérité, la non-violence conduit des dérives terribles comme l'amour contemplatif sans sexe.

Je vous suggère de vous détacher un peu des prérogatives agricoles, et de niquer un petit coup au moins une fois par mois. Alors c'est pas Sun Tzu qui a écrit le kamasutra, je sais, mais lui avait compris qu'on ne peut pas passer sa vie sans coller quelques bourre-pif et ça lui a valu l'admiration et la chaleur de nombreuses concubines. Lisez "L'art de la guerre" non de non !!!

L'art de la guerre, c'est perma. Oh que si c'est perma.
Surtout avec le collapse qui nous guette.

Il va falloir muscler un peu tout ça. Déjà que ça baise pas des masses.
La grelinette c'est bien, mais ça nique le dos. Levrette et Grelinette même combat j'oserai dire.

J'exagère ? Il n'y a pas si longtemps le monde était vachement plus perma qu'aujourd'hui, mais voilà, à force d'être trop peace & love et gentil avec tout le monde, les permas se sont tous fait baiser de façon non-procréative. Aujourd'hui, c'est pas une renaissance des permas, contrairement à l'idée reçue, mais juste les soubresauts de rejetons d'un désastre écolonomique (< Bien celui-là non ?).
Les permas auraient baisés un peu plus, il ne seraient pas en tête de liste des espèces en voie d'extinction, et au lieu de prêcher aveuglément l'amour et l'altruisme ils auraient fait l'effort d'apprendre et transmettre les bases du taekwondo, ça serait pas autant la merde à ce jour.

Déjà que prêcher l'amour et l'altruisme sans s'envoyer un peu en l'air c'est gâcher, mais se contenter d'une grelinette pour s'entretenir physiquement, c'est comme muscler son dos dans l'optique consciente de se faire chopper par derrière.

Alors hop, on éteint son écran, on s'échauffe un peu avant de faire du n'importe quoi à base de fluides corporels, et on se souvient qu'on est humain: on y va  !!!

La prochaine fois, ça sera cours d'autodéfense, on laisse la grelinette dans la remise et on vient avec son fléau. Faut se réveiller là,... question de survie.

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